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Piratage de la R&D de la défense indienne

Le quotidien indien DNA a révélé hier « ce qui pourrait être le plus grave incident de sécurité en Inde avec la compromission de centaines de systèmes d’officiels clés de la sécurité et du DRDO » – l’organisme de recherche et développement de la Défense indienne. Des fichiers « sensibles » liés « à l’organe …

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Des pirates chinois s’infiltrent dans les ordinateurs de la marine indienne

Selon l’Indian Express, des pirates chinois auraient infiltré des systèmes informatiques «sensibles» au siège du Commandement Est de la Marine indienne et y auraient déposé des logiciels espions renvoyant des données en Chine.  Le Commandement Est supervise notamment les opérations et les déploiements dans le sud de la mer de Chine, y compris les premiers …

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Économie : les SSII indiennes ne savent pas sur quel pied danser

Depuis plus d’un mois, l’industrie indienne des services informatiques semble en proie au doute. D’un côté, elle multiplie les messages rassurants. De l’autre, elle multiplie les signes d’une inquiétude bien réelle.

Mi-août, TCS et le Nasscom se voulaient rassurants. Chez iGate Patni et Infosys, c’était plutôt l’incertitude qui dominait tandis que, du côté du think tank « Centre for Transforming India », on imaginait sans peine une nouvelle récession. Certains signaux objectifs venaient d’ailleurs confirmer les craintes, à commencer par un léger ralentissement des recrutements au mois de juillet. De nouveau, la contradiction semble de mise.

L’OTAN cherche l’appui de l’Inde pour lutter contre les pirates chinois

Selon l’Economic Times of India, l’OTAN souhaite pouvoir compter sur une alliance avec l’Inde pour faire face à la menace que représentent les pirates informatiques chinois.

Vite lu dans la presse indienne

– Les SSII indiennes semblent en passe de réussir leur pari de réduction des délais de règlement, au cours du quatrième trimestre 2008. Infosys serait en moyenne parvenu à réduire ce délai de 4 jours, contre six pour Wipro, neuf pour TCS et 10 pour Polaris. [ET] Mais le taux d’utilisation des effectifs semble en phase de contraction. Chez TCS, il serait ainsi passé de 74,7 à 71,8 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2008. Même tendance chez Infosys. [ET] Assez logiquement, le Nasscom, la chambre syndicale du patronat des SSII indiennes, revoit à la baisse ses prévisions de recrutement pour l’exercice fiscal 2010 – qui commencera en avril 2009. Sans donner de chiffre, le Nasscom indique tout de même que les recrutements dans les SSII indiennes devraient être inférieurs aux 2,5-3 millions prévus précédemment. [BS] La dépense IT domestique suffira-t-elle à éviter la récession ? Elle progressera moins vite que prévu, à 14 % environ, contre 18 % attendus. [ET] Prudentes, les SSII ont tout de même préféré confier l’essentiel de 200 MdRs de liquidités aux banques indiennes du service public. [ET]

– L’Inde va rejoindre l’Agence Internationale des Energies Renouvables (Irena). Le sous-continent s’acquittera d’un ticket d’entrée de plus de 110 000 $ pour pouvoir prétendre à des transferts de technologie et à des efforts de R&D cojoints. [HT]

– La Russie, nouveau concurrent de l’Inde et de la Chine ? C’est probable, selon l’institut RNCOS qui relève que 50 % de l’offshoring en Europe de l’Est va déjà à la Russie. [ITE] Et alors que l’Inde chercher à développer son offre de R&D offshore, c’est la Chine que apparaît comme un concurrent d’envergure. [HBL]

Pas de menace pour les services informatiques ; nous sommes de bons gestionnaires

« Non, nous n’avons pas peur de perdre notre activité au profit de certains pays d’Asie. Il ne s’agit pas seulement de parler anglais. Le secret réside dans l’offre de compétences d’encadrement,  » assure, confiant, Mohandas Pai, directeur des ressources humaines et membre du conseil d’administration d’Infosys devant un modeste parterre de journalistes réunis à Pune. Au cours d’une conférence de presse, il a également évoqué différents projets de l’entreprise. Pai a même réfuté les affirmations selon lesquelles il y aurait un ralentissement dans l’industrie IT indienne.

Bottant en touche alors qu’on lui demandait d’évaluer l’impact concurrentiel de pays tels que le Vietnam et la Chine, Mohandas Pai a préféré souligner que « nous avons les meilleurs talents ici. Nous avons 5 millions de cadres travaillant dans diverses industries. Parler anglais ne suffit pas. La compétence d’encadrement des employés indiens, dont l’âge moyen est de 26 ans, est pour l’heure inégalée. Bien sûr, le passé colonial de l’Inde permet une certaine affinité culturelle avec les pays clients. Mais il serait exagéré de dire que la seule raison pour une entreprise de s’implanter ici, c’est la main d’œuvre économique. »

Même si Mohandas Pai admet qu’il existe un risque de se faire prendre de vitesse, la situation lui semble plutôt satisfaisante. « Cette question de perte d’activité revient de manière récurrente depuis 15 ans. Et pendant tout ce temps, nous avons avancé. Le débat a notamment été justifié par les difficultés des indiens à gérer le succès. Mais les choses ont changé, » insiste-t-il.

Et pour ce qui est des talents, nous avons eu des statistiques. On compte ainsi 2 millions de professionnels du logiciel travaillant en Inde pour des pays étrangers. Il faut aussi compter 80 000 concepteurs de circuits intégrés. Mais les entreprises indiennes ont aussi commencé à recruter des étrangers, parce que, selon Mohandas Pai, « nous travaillons avec des entreprises internationales. » Du coup, Bangalore compte 15 000 développeurs expatriés… sur un total de 68 000 développeurs. Infosys emploie 1000 personnes en Chine, 1500 personnes en Europe de l’Est et 500 personnes en Australie. Selon Mohandas Pai, « les entreprises indiennes sont actives en Allemagne. Le marché français vient d’ouvrir, de même que le marché japonais. »

Pour en savoir plus, retrouvez nos interviews vidéo de Kris Gopalakrishnan, directeur général d’Infosys:

  • Le PDG d’Infosys fait le point sur sa stratégie d’acquisitions en Europe
  • Kris Gopalakrishnan, PDG d’Infosys, commente le contexte économique
  • L’Inde face aux faux CV
  • Vite lu dans la presse indienne

    – La crise financière inquiète de plus en plus. Le gouverneur adjoint de la réserve fédérale indienne, Rakesh Mohan, estime que l’industrie IT indienne devrait être touchée : « environ 15 à 18 % de l’activité des prestataires indiens provient de projets dans le secteur de banque, de l’assurance et des services financiers. » [ET] La principale crainte porte sur le départ des investisseurs étrangers. [ITE] Une crainte alimentée par la chute du Sensex, l’indice phare de la bourse de Mumbai, qui a perdu 7 % vendredi, emporté par la tourmente, pour toucher son plus bas niveau depuis 18 ans. La banque Icici a vu son cours dévisser de 28 % pour atteindre son plus bas depuis près de 4 ans. [IE] Il faut dire que 14 banques indiennes sont exposées aux conséquences de la chute de Lehman Brothers. [FE] Dans ce contexte, l’Inde veut jouer un rôle dans reconstruction de la régulation des marchés financiers. [ET] Petite bonne nouvelle : l’inflation a reculé à 11,80 %. [IBN] Mais le premier ministre indien s’inquiète de la capacité de l’Inde à financer son développement dans ce contexte. [HT] En attendant, les entreprises indiennes font leurs emplettes : 26 Md$ de fusions et acquisitions cette année ! [DNA][FE]

    – Les SSII indiennes affichent, pour l’heure, un optimisme marqué face à la crise financières. Dans les faits, le tableau pourrait être moins rose : selon des salariés de SSII interrogés par Economic Times, le rythme de lancement de nouveaux projets aurait sérieusement ralenti. [ET] Des salariés qui commencent à s’inquiéter pour leur boulot. [IBN] Mais cela n’empêche pas les SSII indiennes de continuer d’afficher leur appétit pour les SSII occidentales. [ET] Satyam en tête. [ITE] Pour Infotech, c’est une entreprise allemande, spécialisée dans l’ingénierie automobile qui est visée, après un spécialiste américain des semi-conducteurs. [ITE]

    – La concurrence dans le recrutement se fait rude. L’industrie IT indienne se dispute désormais les talents avec les secteurs de l’électronique et de l’automobile. [HBL]

    – Reste que l’Inde domine la planète Outsourcing : à elle seule, elle fournit six des huit principaux centres de BPO au monde avec, en tête, Bangalore, Chennai, Delhi, Hyderabad, Mumabi et Pune. [NewsX] Derrière, on trouve l’Irlande et les Philippines. Mais l’industrie indienne du BPO n’est pas à l’abri de la crise. [HBL] D’ailleurs, les compétiteurs ne manquent pas d’énergie. [DNA] Mais les états indiennes entendent bien ne pas jeter l’éponge, à l’image du Gujarat et ses deux nouvelles SEZ. [BS]

    – Comment adresser le marché chinois ? Les SSII indiennes se posent la question. Et d’envisager de s’appuyer sur des partenaires installés à Hong Kong pour faire le lien, et notamment la traduction. [BS]

    – Peut-on faire confiance à ses correspondants électroniques ? Selon une étude menée par Liuba Belkin, de l’université de Lehigh, l’être humain serait plus enclin à mentir dans un courriel que dans le cadre d’une communication s’appuyant sur d’autres supports. [FE]

    – Deux instituts indiens de technologie (IIT) figurent désormais dans le Top 200 des établissements d’enseignement supérieur, selon le Times : ceux de Delhi et de Mumbai. [TH]

    – Le paiement électronique devrait faire son trou, en Inde, dans les années à venir, selon Celent. Pour le moment, plus de 50 % des transactions sont réalisées en liquide. [HBL]

    – La 3G continue de faire débat. Le ministère indien des télécommunications veut ponctionner le chiffre d’affaires des opérateurs 3G à hauteur de 1 %. Et de proposer un mode de dissociation des revenus entre 2G et 3G, qui peine à convaincre. [DNA] Mais des débats, l’industrie indienne du mobile n’en a que faire : elle veut que commence le processus d’attribution des licences 3G. [HBL] Et de s’opposer à la portabilité du numéro. [DNA] Pendant que les retards profitent à MTNL et BSNL, deux opérateurs publics. [HT]

    – Les émissions radio-électriques des relais de téléphonie mobile commencent aussi à inquiéter en Inde. Elles seraient responsables d’une chute de natalité chez les oiseaux. [ET]

    – Non, le nucléaire n’est pas la seule source d’énergie qui intéresse l’Inde. Un partenariat sur les énergies renouvelables devrait être prochainement conclu avec le Japon. [FE] Et pendant ce temps, les défenseurs du Green IT font l’article. [FE] En attendant, Dehli postule pour le titre de capitale mondiale des déchets électroniques. [HT] Et l’Inde refuse l’aide de la Banque Mondiale pour financer la lutte contre le réchauffement climatique. [ToI]

    – Le 22 octobre prochain, l’Inde lancera sa première mission automatisée vers la Lune. [ET] Le projet implique financièrement six pays, dont les Etats-Unis.  L’objectif est, notamment, de cartographier notre satellite en 3D. 

    No Threat to IT, We are Good Managers

    “No, we are not afraid of losing our business to some Asian countries. It is not about knowing English alone. The secret lies in the pool of managerial level talent,” a confident Mohandas Pai, director, HR and member of board of Infosys was saying before a modest gathering of mediamen today in Pune. Addressing a press conference, he also elaborated various plans of company. Pai even refuted the talk that there is slowdown in the IT industry in the country.

    When asked that some Asian countries like Vietnam and China are eating up the share of business for Indian IT companies, Pai said, “We have the best talents here. We have 5 million middle level management people working in various industries here. Only knowing English is not enough. The managerial skill of Indian employees, whose mean age is 26 years, now is unmatched. Owing to the colonial past of India, there is some cultural affinity with client countries. It will be exaggerated to say that only because of cheap manpower, the business will go there.”

    Even though Pai admitted that there is a threat of lagging behind, the situation is quite satisfactory. “This talk of losing business was what we hear for 15 years. But we are marching ahead. This thing is discussed because it is a fact that Indians are quite bad at managing there successes. But things have changed now,” he said.

    And about talent pool, we had statistics: There are 2 million software professionals in the country who are working for other countries (their business comes from overseas clients.) There are 80,000 chip designers. Even so, Indian companies have started to induct foreign people because as Pai put it, “We are dealing with international companies.” As a result, Bangalore has 15,000 software professionals who are expatriates compared to 68,000 professionals overall. Infy employs 1000 people in China, 1500 people in Eastern Europe and 500 people in Australia. Pai said, “Indian companies are doing business in Germany. Market in France has just opened and in Japan it is opening.” 

    To know more, watch our video interviews of Kris Gopalakrishnan, Infosys CEO :

    Offshore : la Chine peut-elle supplanter l'Inde ?

    A l’occasion d’un numéro spécial de son magazine trimestriel consacré à la Chine, JO pékinois oblige, le cabinet de conseil américain McKinsey se penche sur une question qui a longtemps agité les services informatiques : la Chine, avec ses coûts riquiqui et sa main d’oeuvre abondante, peut-elle supplanter l’Inde comme base arrière de l’externalisation IT et du BPO ?

    Dans le McKinsey Quarterly, donc, on trouve une (unique) page consacrée à ce sujet, qui – je m’en faisais la réflexion –  a d’ailleurs un peu disparu du radar de l’industrie. Une disparition à elle seule parlante. Et qui s’explique si on se fie au tableau que dressent les analystes Enrico Benni et Alex Peng.

    Certes, McKinsey voit des opportunités pour la Chine de servir de base arrière pour les services IT ou de BPO du Japon ou de la Corée, de nombreux citoyens de l’Empire du Milieu parlant une des deux langues asiatiques. Mais pour le très orthodoxe McKinsey, on ne peut pas en dire autant pour la pratique de l’anglais. Certes encore, si le pays y met les moyens – par exemple en embauchant des experts, style cabinet de conseil américain ? -, il peut développer une activité pesant 56 milliards de dollars l’an d’ici à 2015. Mais, souligne encore Quarterly, la Chine manque de compétences « capables de prendre en main des projets internationaux » et d’une industrie locale assez développée pour se positionner autrement qu’en sous-traitance. Autant de caractéristiques qui ne font pas défaut au rival indien.