India

Posts Tagged ‘GSM’

Maharashtra eyes cellular services for revenue

The revenue hungry Maharashtra government has turned its eye on the mobile ringtones and caller tunes offered by the cellular operators. The state government is mulling on levying entertainment tax on these services. Even cyber cafés and video theatres will also brought under the ambit of this tax.

Narayan Rane, revenue minister of Maharashtra today announced these plans in a press conference. The above plan forms some of the recommendations made to increase the revenue of the state. Rane said, « The time has come to review the definition of entertainment devices. These service also offer entertainment to the consumers. Hence a tax can be levied on these services and items. A proposal to levy the tax will be sent to the government and government will take an appropriate decision. »

Caller tunes form a major part of the value added services (VAS) offered by almost each cellular operator in country. If the proposal comes into reality, Maharashtra will be the first state in the country to levy surcharge on mobile VAS.

A two day conference of the divisional commissioners and district collectors concluded today. Rane was briefing about decisions taken in the meeting.

La technologie au coeur de l'enquête sur les attentats d’Ahmedabad et de Bangalore

Alors que Tata Consultency Services et jusqu’au Nasscom avaient jeté l’éponge dans l’enquête pour remonter à l’auteur des e-mails de revendication des attentats d’Ahmedabad et de Bangalore, il semble que la police du Gujarat ait réussi une percée significative à l’aide de 5 téléphones mobiles utilisés par les terroristes [NewsX]. La police locale estime ainsi avoir trouvé les responsables, dix activistes du SIMI (Students Islamic Movement of India) dont leur leader présumé, le Mufti Abdul Bashar Kasmi. Le SIMI est considéré comme le bras policé des Indian Mujahideen [ToI].

(suite…)

Vite lu dans le presse indienne

– L’inflation continue d’alimenter les préoccupations des économistes indiens, avec un bond à 12,44 % la semaine dernière [TH]. Selon le cabinet Dun & Bradstreet, l’inflation devrait rester supérieure à 10 % jusqu’à la fin de l’année [BS]. De son côté, la banque centrale indienne s’inquiète d’un risque de recul de l’investissement des entreprises pour la période 2008/2009 [FE][ET]. Déjà, quelques DRH préviennent : la situation économique globale devrait conduire à une contraction des volumes de recrutement [FE]. D’ailleurs, la demande pour les services de cabinets de replacement n’a jamais été aussi élevée [HBL]. Et la pression est renforcée sur les personnels les moins productifs [ToI]. Ce qui n’empêche pas d’industrie IT indienne de continuer à attirer [HT]. Et apparemment à juste titre : selon IBM, notamment, le marché intérieur indien continue d’afficher une croissance significative [HBL]. Il faut dire que Big Blue se porte bien en Inde, avec quelques 1,4 Md$ de contrats signés sur le marché intérieur au dernier trimestre [HBL].

– Les 3009 plus grosses entreprises indiennes marquent le pas. Elles ont déclaré un bénéfice net en recul de 3,7 % au second trimestre 2008 par rapport au premier, malgré un CA en croissance séquentielle de 4,4 % [FE].

– Quelques bonnes nouvelles arrivent sur le front de la pénurie d’électricité. Au Karnataka (Bangalore), les coupures de courant ont été suspendues dans les zones urbaines et réduites à 7h par jour dans les zones rurales [TH]. Les pluies de la mousson ont enfin commencé à remplir les barrages du Karnataka, ainsi que du Kerala et du Tamil Nadu (Chennai) [TH]. La production électrique reste cependant problématique avec seulement 200 MW de capacité supplémentaire chaque semaine, contre 1000 MW en Chine [ET]. Mais les projets sont là. Des exemptions fiscales ont été accordées aux plus ambitieux [HT]. Tata Power voudrait rapidement investir au moins 3 Md$ dans le nucléaire [HT]. Mais l’avenir est peut-être aussi au bois et… au charbon, plus économiques que le diesel [BS]. Surtout, les échanges d’électricité pourraient être facilités avec l’ouverture officielle de la première place de marché locale pour cette ressource [MN].

– Les industries indiennes des services informatiques et de l’externalisation de processus métiers prennent leurs difficultés à bras le corps. Les entreprises de BPO cherchent ainsi de nouveaux relais de croissance, notamment en s’implantant dans des pays à coût encore plus faible, comme les Philippines [ET]. HCL réfléchit à Singapour pour servir ses clients en Chine [FE]. Plus généralement, les SSII indiennes cherchent à se faire payer plus rapidement : les délais de règlement n’ont quasiment pas cessé d’augmenter depuis un un an, jusqu’à attendre 90 jours pour TCS [HBL]. Tout cela alors que les clients des SSII indiennes s’efforcent de plus en plus de consolider leurs contrats afin de réaliser des économies en limitant le nombre de prestataires [HBL].

– Le marché intérieur indien intéresse Dell. Le constructeur américain veut renforcer sa présence dans une centaine de villes du pays d’ici la fin de l’année, pour mieux séduire les PME locales [BS]. L’objectif : générer 1 Md$ de CA en Inde en 2009 [HBL].

– Où s’installer en Inde ? Lors de mes trois semaines de découverte de l’industrie IT indienne, on m’a expliqué que Gurgeon, grand centre de BPO de la banlieue de Delhi, était en déclin au profit de Noida, ou encore que Bangalore arrivait à saturation alors que Chennai et Hyderabad étaient en pleine explosion. Ce n’est probablement pas tout à fait erroné. Chennai vient d’avoir le feu vert pour la modernisation de son aéroport [ToI]. Hexaware vient de fermer son centre de développement de Gurgoan [HBL]. Mais c’est l’état du Gujarat (Gandhinagar, Ahmedabad, Surat) qui attire le plus d’investissements [ET].

– Le chiffre laisse rêveur : Airtel compte désormais quelques 75 millions d’abonnés ; c’est le quatrième plus gros opérateur mobile au monde [HT]. Droit dans ses bottes, Airtel fait partie des 16 opérateurs GSM indiens qui défient le régulateur local : ce dernier leur a imposer d’interconnecter leurs réseaux avec celui, émergent, de Reliance Communications [HBL]. Un nouveau concurrent mal venu ? Peut-être, à un moment où le ministère des télécommunications veut augmenter la redevance imposée aux opérateurs mobiles pour l’utilisation des fréquences qui leur ont été allouées avec leur licence [ET], et où le projet de mise en œuvre de la portabilité du numéro continue de faire des remous [BS].

– La télévision arrive sur les mobiles indiens, via les simples et modestes réseaux GPRS. Time Broadband Services (TBSL) lance ainsi 15 chaînes mobiles, avec un objectif de 99 canaux, à terme [NewsX]. Bien vu : ce sont les loisirs qui portent la croissance des services mobiles à valeur ajoutée dans les pays émergents [BS].

– En Inde, Siemens va renforcer les équipes de développement pour ses solutions de gestion du cycle de vie des produits (PLM). Siemens emploie quelques 700 développeurs à Pune et compte 2500 clients pour ses outils de PLM, avec un objectif de croissance de 25 % par an [DNA].

Accenture entend poursuivre le développement de ses effectifs indiens. Ceux-ci sont actuellement de 37 000 personnes. Ils devraient atteindre 50 000 d’ici à 5 ans [DNA]. Selon Pankaj Vaish, directeur exécutif du centre de BPO d’Accenture à Bangalore, l’Inde, avec 13 centres de production d’Accenture, concentre la moitié des effectifs des centres de production délocalisés de la SSII.

Vite lu dans la presse indienne

– La situation économique indienne commence à inquiéter. La croissance de la production industrielle est tombée à 5,4 % au mois de juin, contre 8,9 % un an plus tôt. [ToI] Les coupures d’électricité constituent une autre source de préoccupation : elles menacent la compétitivité des entreprises indiennes, sinon leur survie. [DNA] Mais KC Reddy, analyste chez ABM Amro, estime que l’Inde profitera probablement du ralentissement économique mondial. [DNA]

– Le développement logiciel serait, selon le Nasscom, une piste très prometteuse pour la croissance indienne. Cette activité devrait générer 12 Md$ de CA en 2015, contre 1,4 Md$ en 2008. [FE][ET] L’industrie IT devrait recruter quelques 100 000 personnes en Inde dans les prochains. [ToI] Infosys investit d’ailleurs 10 MdRs pour construire son plus important campus à Hyderabad avec une capacité de 25 000 personnes. [ET] Mais, côté, écoles supérieures, on relève néanmoins un recul des recrutements. [HT]

– Le turnover dans les entreprises indiennes de BPO aurait chuté de 20 points à 30 %, selon le PDG d’Infosys BPO. Principale raison : les salariés chercheraient maintenant à faire carrière dans les entreprises de BPO. [ET]

– La pluie arrive ! Et ce n’est pas forcément une très bonne nouvelle. L’ouest du Maharastra (Mumbai) est à la limite de l’inondation. [ToI] D’autres états, à commencer par le Karnataka (Bangalore), doivent s’attendre à d’importantes précipitations dans le courant de la semaine. [FE] La production électrique souffre, par endroits, de ces fortes pluies, en raison de l’inondation de mines de charbon. [MM]

Tata Tele Services s’apprête à commercialiser les services de communication électronique de RIM. [HT] Parallèlement, l’opérateur investira quelques 2 Md$ pour développer son réseau GSM. [FE] Avec l’objectif de 100 millions d’abonnés en 2011. [DNA]

– Le processus d’attribution des licences 3G, par enchères, devrait être finalisé le 30 septembre. [FE] Mais des observateurs s’inquiètent de ses limitations [ET] et de l’avantage compétitif donné à Airtel et Vodafone [ET], alors même que des opérateurs internationaux, un temps intéressés par le marché indien, devraient jeter l’éponge. [ET] Et certains de relever que, plutôt que de penser 3G, il faudrait peut-être déjà penser 4G. [FE] Parallèlement, le gouvernement indien demande de créer une zone sans couverture mobile, de 500m de large, à proximité des frontières. [HT]

– La sécurité avant tout. Il pourrait être désormais plus difficile d’acheter une carte SIM en Inde : le ministère local de l’intérieur propose que l’on oblige tout demandeur de présenter deux abonnés comme garantie. Le but est d’éviter que des terroristes n’utilisent la téléphonie mobile pour communiquer. [ToI] Et tant pis les auteurs des attentats de Bangalore et Ahmedabad ont utilisé des cartes SIM étrangères.

– La fibre optique démarre lentement à Dehli et Mumbai. L’opérateur BSNL ne compte pour l’heure, dans ces deux villes, que 4 500 à 5000 abonnés. Le déploiement physique des fibres poserait des difficultés. [DNA]

– Le réseau WiFi public de Mumbai sera protégé contre les piratages. C’est du moins ce qu’affirment les autorités qui prévoient un système complet et strict d’enregistrement des utilisateurs, d’authentification et de supervision. [DNA]

– Apprendre à travailler ensemble. Les SSII indiennes telles que TCS, Wipro, Satyam et Cognizant ne se contentent plus de former leurs salariés à la culture de leurs clients occidentaux : elles s’attaquent aussi à la formation culturelle de leurs clients afin d’améliorer la qualité des interactions. [ET]

– La bataille est engagée autour des brevets logiciels. Dans le Financial Express, Venkatesh Hariharan, directeur des affaires corporates chez Red Hat, prend la plume pour défendre le point de vue des acteurs du monde du logiciel libre. [FE]

Vol de données. La banque d’investissement californienne Thomas Wiesel Partners vient d’engager des poursuites à l’encontre de BNP Paribas et de l’un de ses employés indiens, à Mumbai, pour vol de données confidentielles. Thomas Wiesel Partners soupçonne le directeur de l’unité de recherche de BNP Paribas à Mumbai, parti précipitamment fin 2007, d’avoir profité de son accès privilégié à ses données clients. [ET]

– Mauvaise nouvelle pour les indiens « marginalisés » : le système des quotas dans le monde de l’éducation ne devrait pas s’appliquer cette année aux 13 IIT du pays. [DNA][NewsX]

Vite lu dans la presse indienne

– Ca patine. TCS et le Nasscom, appelés à la rescousse par autorités indiennes pour trouver les auteurs des e-mails de revendication des attentats d’Ahmedabad, ont fait chou blanc. La brigade anti-terroriste espère encore des résultats du côté du laboratoire de la police scientifique de Mumbai. [NewsX]

– Non, l’Inde n’est pas responsable des réductions d’effectifs dans le secteur bancaire en Europe. Du moins pas complètement. Selon une étude présentée par Deutsche Bank, seuls 10 % des suppressions d’emploi chez les banques européennes depuis 2002 seraient liés à l’offshoring. [ToI]

– Ceinture. Les salaires pour les cadres et cadres supérieurs des entreprises IT indiennes ne devraient croitre que de 8 à 10 % cette année, contre 50 à 60 % il n’y a encore que quelques années. [DNA] L’agence de conseil Zinnov devrait apprécier : selon elle, l’Inde risque de perdre son rang de première destination pour l’offshoring de R&D IT si les salaires continuent leur progression. [ET]

– Une nouvelle stratégie pour fidéliser les salariés dans les entreprises d’externalisation de processus métier (BPO) ? Désormais, ceux-ci auront le droit, légalement, de travailler depuis leur domicile. Le but : attirer plus de femmes et s’ouvrir aux personnes handicapées. [ET] Bien. Mais qui assumera la responsabilité de la continuité de service pour l’alimentation électrique et la connexion à Internet ? Sans compter la question de la sécurité des données.

– Il fait vraiment si bon travailler pour l’industrie IT indienne ? Sandeep Shelke, tout jeune diplômé de 25 ans, embauché comme développeur logiciel chez Persistent Systems, vient de se jeter du haut de la terrasse du bâtiment dans lequel il travaillait. Dans une note, Sandeep Shelke précise les raisons de son suicide : « je ne parviens pas à bien faire mon travail et cela me déprime. J’ai fait de mon mieux pour remplir mes objectifs mais je n’y arrive pas. Je suis désolé pour ceux qui m’aiment, mais je ne peux l’éviter. » Selon son cousin, Shelke aurait été d’une nature particulièrement sensible. [ToI]

– L’administration d’infrastructures à distance. C’est la nouvelle activité porteuse pour des SSII indiennes telles que Reliance Infocomm, Tata Telecommunications, Sify ou encore Netmagic Solutions. L’Inde serait même en passe de devenir un « hub global pour les services hébergés. » [HT]

– Greenpeace commence à s’attaquer à la question épineuse des déchets électroniques en Inde. Selon l’ONG, le pays a généré quelques 380 000 tonnes de ces déchets en 2007. En 2012, ce pourrait être 800 000 tonnes. Et de mettre à l’index des Apple, Sony, Toshiba, Philips ou encore Samsung qui n’ont pas mis en place de processus de recyclage pour leurs produits, en Inde. A l’inverse, HCL et Wipro soutiennent clairement la mise en place d’une législation contraignante sur la collecte des déchets électroniques. [HT]

– 250 millions. C’est le nombre d’abonnés au téléphone mobile en Inde. Le pays se place du coup en seconde position derrière la Chine. Mais la croissance du marché du mobile est plus rapide en Inde, avec 8 à 9 millions de nouveaux abonnés par mois, contre 6 à 7 millions en Chine. [NewsX] Mais l’Inde pourrait « faire mieux », notamment dans les zones rurales, avec un cadre réglementaire assoupli. [DNA] Les MVNO pourront peut-être aider : ils devraient bientôt pouvoir prétendre à des licences et être détenus jusqu’à 74 % par des fonds étrangers. [MM]

– Une réservation annulée pour un voyage en train ? Bientôt, l’IRTC, la compagnie indienne de transport ferroviaire proposera des alertes par SMS, à l’instar des compagnies de transport aérien. [HT]

– Au Kerala, la commission de régulation du marché de l’énergie vient de demander à toute la population de prendre des mesures pour contrôler ses dépenses d’électricité afin d’éviter une lourde hausse des coûts. [The Hindu] A Mumbai, de nombreux quartiers sont frappés par la pénurie de diesel, tant en raison des coupures d’électricité que de systèmes de quota mis en place par les distributeurs. [MM] Du côté de New Dehli, la centrale de Dabhol a été contrainte de diviser sa production électrique par 7, à 300 MW, en raison de problèmes d’approvisionnement en gaz naturel. [MM]

– Le reflux des prix du pétrole, notamment, laissait espérer une accalmie sur le front de l’inflation, en Inde. Pour l’heure, il n’en est rien : la barre des 12 % vient d’être dépassée ; au plus haut depuis 13 ans à 12,01 %. [The Hindu]

Vite lu dans la presse indienne

– A Mumbai, la police vient d’arrêter deux employés de l’opérateur mobile Airtel prévenus dans une affaire de trafic de cartes SIM qui aurait coûté à l’opérateur quelques 3 MRs. La méthode était simple : les deux complices réactivaient des cartes SIM retournées par des abonnés à l’occasion de la résiliation de leur abonnement ; ils les utilisaient pour passer des appels à l’étranger. Les deux prévenus ont reconnu avoir détourné 65 cartes SIM. La police soupçonne un chiffre bien plus élevé. [DNA]

– Le menace d’un retour du protectionnisme aux US inquiète les SSII indiennes, après l’échec des discussions à l’OMC la semaine dernière. Un tel protectionnisme pourrait se traduire par réduction du nombre de visas de type H1B octroyés chaque année : ce sont ces visas qui sont utilisés par les SSII indiennes pour envoyer des équipes travailler sur site aux Etats-Unis. [DNA]

– Renforcer la diversité sexuelle dans les entreprises IT. C’est, semble-t-il, l’objectif du Nasscom et de l’Institut Indien de Management d’Ahmedabad (IIMA). Selon eux, 15 à 20 % de femmes dans les SSII installées en Inde, et 6 % parmi les cadres supérieurs, ce n’est pas assez. IBM et Microsoft auraient déjà lancé le mouvement. Officiellement, il s’agit de profiter d’un regard et d’une dynamique de travail différents. Et s’il ne s’agissait que d’épuisement de la ressource ? L’industrie IT doit recruter quelques 500 000 personnes, au moins, au cours des 5 prochaines années mais, selon McKinsey, seuls un quart des candidats sont immédiatement employables. [ET]

Vite lu dans la presse indienne

– Avis de tempête sur l’économie indienne. Selon Ratan Tata, président du groupe éponyme, le ralentissement économique aux Etats-Unis « est perceptible et […] l’Inde n’est pas immunisée contre ce ralentissement. » Et d’ajouter que ce ralentissement « touche l’Europe et devrait nous toucher aussi. » [ET]

IBM fait évoluer sa stratégie pour le marché indien. Le géant américain vient de décider de se concentrer sur le marché des PME : selon NewsX, les dépenses SI des PME afficheraient une croissance deux fois supérieure à celle des grandes organisation en Inde. Pour l’heure, IBM se contente de 13 % de parts de marché sur les PME. [NewsX]

– Le Dow Jones fait son entrée en Inde. C’est Rupert Murdoch qui a lui même inauguré cet index de cotation boursière local ce lundi. Le Dow Jones indien suivra les 30 actions les plus performantes du Bombay Stock Exchange et du National Stock Exchange. Pour l’heure, le top 5 est trusté par Reliance Industries, Infosys, HDFC, Barthi Airtel, et Toubro. [DNA]

– Quelle surprise… Jaguar-Land Rover, récemment racheté par le groupe Tata, vient de retenir… Tata Consultancy Services (TCS) pour les chantiers de système d’information, sans préciser lesquels. [ET]

– Après les télécoms, le foot. Anil Ambani, président de Reliance Communications et sixième homme le plus riche au monde selon Forbes, veut s’offrir un club de foot, anglais, Newscastle United. Il est prêt à débourser 260 M£. Et tant pis si l’actuel propriétaire ne voit là que rumeurs infondées. [DNA]

– De quoi donner des frissons aux Robins des toits. A Mumbai, Cogent EMR Solutions estime que les émissions électromagnétiques des relais de téléphonie mobile dépassent de très les niveaux recommandés pour la santé des personnes : par endroits, l’entreprise a relevé des puissances de l’ordre de 1000 mW/cm2 ! [NewsX]

Vite lu dans la presse indienne du 1er août

– La recherche de l’auteur de l’e-mail de revendication des attentats d’Ahmedabad prend une tournure impressionnante : The Economic Times explique que la section anti-terroriste de la police de Mumbai a obtenu l’aide du Nasscom pour mener une fouille systématique de tous les ordinateurs personnels des habitants de la résidence Gunina Cooperative Housing Society où résidait Kenneth Haywood. Dans le Pune Mirror, on apprend que la police a subi un sérieux revers à Ahmedabad avec la disparition des enregistrements des caméras de surveillance qui auraient pu permettre de voir le visage des terroristes : « les fichiers ont été soit effacés, soit écrasés par de nouveaux enregistrements, » explique le quotidien.

– D’ici un an et demi, la région de Pune bénéficiera de 11 centrales électriques de cogénération pour une capacité de 185MW. Globalement, ce sont quelques 55 projets de centrales de cogénération qui ont été approuvés dans l’état du Maharastra pour une capacité totale de 1000 MW.

– Il n’y a pas qu’en Europe que les consommateurs sont mécontents des hotlines. The Economic Times relève, sans donner de chiffre précis, que « beaucoup » d’indiens partagent de sentiment. Principales de sources de mécontentement : des automates complexes, des interlocuteurs incompétents, le refus de prendre en compte une plainte au motif qu’elle serait « frivole » ; le refus de fournir des références de suivi de plainte ; le refus de laisser les consommateurs communiquer avec un supérieur ; et enfin le coût des appels aux hotlines.

– L’industrie IT indienne veut savoir à quelle fiscalité se ranger. The Economic Times explique qu’elle vient de demander au gouvernement indien de lui préciser si ses productions relèvent des services ou des biens.

– DNA Money explique que Reliance Communications, le premier opérateur mobile indien, n’achèvera son réseau GSM qu’en 2009. Le pays compte 23 zones de couverture ; Reliance Communications n’est présent en GSM que dans 8 d’entre elles. Pour l’heure, l’opérateur compte 43 millions d’abonnés CDMA contre seulement 8 millions d’abonnés GSM. The Times of India relève de 24% au premier trimestre, clos le 30 juin, à 15,12 MRs.

Vite lu dans la presse indienne du 16 juillet 2008

– Tromper l’ennui dans les embouteillages, ce fléau des grandes agglomérations indiennes [et encore, il paraît que Bagalore est bien pire que Mumbai, cette dernière disposant d’un réseau de transport public plutôt efficace et assez peu onéreux.], c’est ce que propose le Times of India, avec les livres lus et enregistrés  sur CD ou baladeur MP3. Et de citer Hormuzd Madan, cadre supérieur chez Accenture, qui se rend péniblement chaque matin à Vikhroli, le quartier des entreprises IT à Mumbai.

Le Times of India se fait également l’écho du déploiement, par la police de Mumbai, d’un nouveau piège technologie contre les voleurs de voitures haut de gamme. Il s’agit d’un véhicule « appât », équipé d’un GPS, d’une caméra et un dispositif de communication GSM : le voleur peut-être filmé en plein flagrant délit et suivi jusqu’à sa planque.

– Dans la même page, Bina Venkatraman, revient sur une nouvelle tendance architecturale tendant à construire des immeubles dans lesquels les habitants pourront produire les cultures nécessaires à leur consommation, ou tout du moins une partie. Ce n’est le toit végétalisé pour lutter contre le réchauffement climatique, mais ça peut aider dans un pays où l’on souffre du prix élevé des denrées de première nécessité. Sauf que cela ne devrait raisonnablement toucher que les classes les plus aisées, au moins dans un bon premier temps. Dans le Mumbai Mirror, Rahul Srivastava, associé d’un cabinet d’architectes, fait le point sur les erreurs dans l’urbanisation de Mumbai, pointant tout simplement l’absence complète de réflexion… urbanistique.

– La recherche publique indienne n’arrive à attirer les talents. La faute à des salaires quatre fois moins élevés que dans le privé (env. 30 000 Rs/an dans le privé ; la même chose que dans le secteur informatique). Les sciences fondamentales attirent quelques 21 % des étudiants. La demande a progressé de 17 % en 2006 avec des déficits de recrutement en agronomie, physique, chimie et botanique.

– Dans le Mumbai Mirror, on apprend la découverte d’un téléphone mobile Motoroka K1, incrusté de diamants, dans une urne à donations d’un temple dédié au dieu Ganesh. Le téléphone fera l’objet d’une mise aux enchères dont les fruits reviendront à l’organisation religieuse Siddhivinayak, la plus riche de Mumbai et l’une des plus riches d’Inde.

– L’Hindustan Times et le Financial Express consacrent quant eux les gros titres de leurs pages économiques aux résultats trimestriels de Tata Consulting Services. Au premier trimestre, clos le 30 juin dernier, TCS a réalisé un bénéfice net consolidé de 12,91 MdRs, soit 7,3 % de mieux qu’un an plus tôt, pour un chiffre d’affaires de 65,3 MdRs. S. Ramadorai, PDG de TCS, a fait état d’un ralentissement de l’activité dans le secteur bancaire, sensible depuis un mois. Les secteurs bancaire et des services financiers représentent quelques 44 % de l’activité de TCS. Le cours de l’action de TCS sur le Bombay Stock Exchange a reculé de 3 % pour toucher son plus bas depuis le 2 novembre 2005 à 728,10 Rs, avant la publication des résultats. A la bourse de Mumbai, c’est Infosys qui semble le plus à la fête avec une progression du cours de son action de 21 % au cours du trimestre écoulé.