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Microsoft milite pour un immigration choisie plus grande

Selon l’Economic Times of India, Microsoft milite pour une évolution des règles d’immigration qualifiée outre-Atlantique. L’éditeur voudrait ainsi que les Etats-Unis accordent 20 000 visas de travail H-1B par an aux étrangers qualifiés dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. En outre, Microsoft souhaiterait que le congrès relève de 20 000 le …

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Vite lu dans la presse indienne

– Après l’offensive terroriste de Mumbai, les entreprises IT renforcent la sécurité sur leurs campus. [HBL][HT] Les événements ont notamment rappelé de mauvais souvenirs à Hyderabad. Infosys, Microsoft ou encore Satyam, pour n’évoquer qu’eux, auraient largement raffermi la sécurité physique de leurs installations. Les ventes de matériels de sécurité – caméra, détecteurs de métaux, etc. – seraient au beau fixe. [ToI] Bluffées par le niveau de sophistication des attaques de Mumbai, les entreprises du secteur marchand demandent de l’aide pour sécuriser leurs installations. [IE] Reste que la menace semble généralisée : alors que les aéroports indiens ont été placés en alerte maximale, un coup de fil anonyme vient de menacer d’attentats à Bangalore. [TH]

– Les SEZ, ces zones à fiscalité réduite continuent d’être l’objet de débats en Inde. De nombreuses entreprises IT s’y sont implantées pour profiter de niveaux d’imposition réduits. Mais pas encore assez. Ainsi, les administrateurs des SEZ militent-ils actuellement pour que l’imposition sur les revenus des sociétés implantées en SEZ ne soit plus calculé que sur le CA généré dans les SEZ, un CA à dissocier donc de celui généré par les autres implantations éventuelles. [BS] L’Inde compte 531 SEZ pour environ 20 Md€ d’exportations attendus pour l’exercice fiscal 2008-2009. Mais la crise économique mondiale contribuerait au ralentissement de certains projets de nouvelles SEZ. [BS] Quoique. Au Tamil Nadu (Chennai), de nouvelles SEZ devraient attirer jusqu’à 39 M€ d’investissements. [BS] Les parcs technologiques de Madurai et Tiruchi, situés en SEZ, seraient déjà pleinement réservés. [TH] Mais au Kerala, les entreprises du GTech, installées en Technopark, veulent obtenir du gouvernement une réduction de leurs loyers ; ils seraient 15 % plus chers qu’à Bangalore ou Chennai. [BS]

– L’Inde s’apprête à réviser sa législation, datant de 2000, afin de pénaliser la cybercriminalité. Jusqu’à la pédopornographie sur Internet. [ET] L’Inde devrait adopter la même ligne que l’Union Européenne.

– L’Inde aussi se met à l’heure des campagnes électorales sur Internet. [IBN] Il faut dire que, même si elle souffre notamment d’infrastructures défiantes pour fournir largement des accès à Internet à haut débit, l’Inde se place au quatrième rang des nations mondiales en nombre d’internautes. [ITE] Le nombre d’adresses IP utilisées en Inde aurait progressé de 23 % à 2,6 millions, au troisième trimestre 2008. [HBL] Et pour aider la croissance, l’opérateur public BSNL propose un ordinateur pour 62 $ en plus d’un abonnement à Internet. [ITE]

– Une belle opportunité en vue pour les SSII : l’Etat de l’Haryana veut informatiser la gestion de sa fiscalité. Un projet à plus de 600 MRs. [FE] Autre opportunité en vue : l’informatisation des industriels de l’énergie, programmé pour l’horizon 2012. [BS] Et il faut ajouter à cela les projets des banques chinoises de multiplication des distributeurs automatiques de billets. [ITE]

– Le retournement de conjoncture ne fait pas que des malheureux. Alors que ingénieurs tous frais émoulus des instituts indiens de technologie (IIT) commenceraient à peiner à trouver place au sein des grandes SSII locales, les startups en profiter pour recruter à bon compte. [BS] Au Punjab, les licenciements ont néanmoins commencé. [FE] Dans l’IIT d’Hyderabad, les cours de .Net, SharePoint, Oracle et SQL Server commencent à voir baisser leurs effectifs. [HBL]

L’inflation continue son reflux, à un peu plus de 8 % sur un an. [NewsX] Mais la croissance aussi ralentit, à 7,6 % au second trimestre de l’exercice fiscal en cours. [ToI]

– La situation reste mauvaise sur le front de l’électricité. L’état du Tamil Nadu (Chennai) limite ainsi à 20h l’approvisionnement par le réseau des industries. Et a réduit de 40 % leur autorisation de consommation. [FE] La situation n’est guère meilleure du côté d’Hyderabad. [TH] Ou encore au Karnataka (Bangalore) où il faut compter avec 2h de coupure par jour, en ville, et jusqu’à 12h dans les villages. [ITE]

– La portabilité du numéro fait à son tour, après la 3G, les frais des tensions entre le régulateur indien et le ministère local des télécommunications. Tous deux ne cachent plus leur désaccord sur la procédure à mettre en place. [HBL] Reste que, en 2010, l’Inde devrait compter 500 millions d’utilisateurs du téléphone mobile, contre 325 millions aujourd’hui. [HBL] Pour un chiffre d’affaires de 54 Md$ en 2012. [HBL] Les enchères pour les licences 3G doivent commencer en décembre ; les opérateurs publics MTNL et BSNL devraient pouvoir ouvrir leurs services dès mars 2009. [NewsX] Pour WiMax, le processus devrait s’achever en janvier. [HBL]

Vite lu dans la presse indienne du 25 juillet

– La pollution d’un quartier très industriel de Chennai inquiète les résidents, explique The Hindu. C’est la pollution des eaux de surface et de l’air qui semble particulièrement préoccupante. Personnellement, j’ai été très impressionné par la pollution d’un fleuve qui longe l’hôtel où j’ai séjourné à Chennai : l’eau est tout simplement noire ; le fleuve dégage une odeur comparable à celle d’un égout à ciel ouvert. Mais l’air reste plus respirable que dans les embouteillages de Bangalore.

– Gestion à court terme. La pénurie d’électricité dont souffre Chennai est presque gérée au jour-le-jour. Selon The Hindu, l’état du Tamil Nadu (où se trouve Chennai), va commander quelques 100 MW de capacité supplémentaire pour une période de… un mois. La demande initiale portant sur 300 MW. Mais la capacité totale n’a pas pu être accordée en raison de la situation des autres états du pays. Dans l’état du Maharashtra (où se trouve Mumbai), le déficit de capacité électrique se monte à quelques 6000 MW, entrainant des coupures de 5 à 8 heures dans les grandes agglomération.

– Wipro renforce ses liens avec les écoles d’ingénieurs. Selon le Times of India, la SSII indienne s’est rapproché de 14 écoles d’ingénieurs des états du Tamil Nadu (Chennai), Andhra Pradesh et Karnataka (Bangalore) afin de les aider à former des ingénieurs prêts à l’embauche. L’opération n’a officiellement pas de but lucratif mais pourrait aider Wipro à soigner son image auprès des jeunes et ainsi recruter les meilleurs d’entre eux.

– Un bide ? L’EeePC semble peiner à trouver son public en Inde. Selon le Financial Express, Asus n’en a écoulé que 10 000 unités en quelques mois mais espère bien se refaire avec un objectif de 30 000 unités par mois pour les trois mois à venir. Selon Sumanta Mukherjee, analyste chez IDC India, le marché local n’est pas assez mûr pour ce produit. Mais pour Asus, le lent décollage de l’EeePC en Inde ne serait lié qu’à des problèmes d’approvisionnement.

– Bataille au sommet autour de la brevetabilité du logiciel. Infosys et TCS serait en situation d’opposition frontale avec Red Hat, ici en Inde. Selon le Financial Express, les deux premiers militent contre la Section 3(K) du projet d’amendement à la législation indienne sur la propriété intellectuelle. Celle-ci dispose que les « méthodes mathématiques ou professionnelles, un programme informatique ou algorithme ne sont pas brevetables. » Bien sûr, Red Hat soutient de son côté cet amendement.