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Craintes pour la liberté d’expression dans le troisième marché mondial de l’Internet
Selon Forrester, l’Inde devrait être le troisième marché mondial de l’Internet à l’horizon 2013. Il compte déjà 100 millions d’internautes passant en moyenne 16h par jour en ligne. Mais l’Internet indien restera-t-il libre et ouvert ? C’est la question que se pose notamment le Centre for Internet & Societies (CIS), une ONG installée à Bangalore. Le 15 mai, elle a demandé au ministère des technologies de l’information de lui fournir la liste des sites Web bloqués dans le cadre de l’IT Act.
L’IT Act est une loi adoptée en avril dernier. Elle prévoit notamment le filtrage de tout contenu susceptible de «menacer l’unité, l’intégrité, la défense, la sécurité ou la souveraineté de l’Inde, ses relations amicales avec des États étrangers ou l’ordre public,» selon SiliconIndia. Une définition que mes confrères dénoncent comme «très vague» et dont on imagine qu’elle n’aurait aucun mal à légitimer le blocage d’un Wikileaks. L’Economic Times of India précise un peu : sont notamment visés les contenus «dénigrants», relevant du harcèlement, «blasphématoires» ou «haineux.» Selon cette loi, n’importe quelle personne physique ou morale peut dénoncer un contenu qu’elle juge contrevenir à la loi; à charge pour le ministère des technologies de l’information d’en demander le blocage par les fournisseurs d’accès.
L’inde partiellement coupée d’Internet
Ce vendredi 19 décembre, trois câbles sous-marins majeurs ont été coupés entre l’Europe et la zone Asie/Proche-Orient : Sea Me We3 (SMW3), Sea Me We4 (SWM4) et Flag (réseau Reliance). Selon France Télécom, la coupure serait survenue en Méditerranée, entre la Sicile et la Tunisie, « sur des segments reliant la Sicile à l’Egypte. » Dans un communiqué, l’opérateur hexagonal faisait état de 82 % de capacités hors service vers l’Inde, à 7h44 UTC, sur le trafic voix. Ce lundi matin, le navire de maintenance Raymond Croze doit intervenir pour réparer SMW3 et SMW4. Avec la perspective d’un retour à la normale au 31 décembre. D’ici là, l’essentiel du trafic vers la région concernée est rerouté via l’Amérique du Nord.
Dans les colonnes de Times of India, des responsables de spécialistes du BPO évoquent leurs craintes quant à l’impact de cette importante panne sur leur activité : le reroutage des connexions devrait être source de pertes de paquets, mais aussi de latences élevées. Une latence de l’ordre de 400ms aurait déjà été observée. Attention à se méfier à la faible latence des sites Web des grands médias indiens : ils profitent des services d’Akamai avec, en conséquence, des serveurs cache de proximité un peu partout dans le monde. Internet Traffic Report faisait ce dimanche état d’un délai de réponse de 667ms sur son routeur de référence à Bangalore.
La mauvaise nouvelle, elle est pour l’opérateur Reliance qui essuie là la septième panne sur son réseau Flag en un an.
[MàJ 22/12/2008 @17h40] Selon Times of India qui cite Barthi et Tata Communication, actionnaires de SMW4, celui-ci devrait redevenir pleinement opérationnel d’ici la fin de la semaine; pour SMW3, il faudra attendre la fin de l’année. Même chose pour Flag.
Vite lu dans la presse indienne
– Après l’offensive terroriste de Mumbai, les entreprises IT renforcent la sécurité sur leurs campus. [HBL][HT] Les événements ont notamment rappelé de mauvais souvenirs à Hyderabad. Infosys, Microsoft ou encore Satyam, pour n’évoquer qu’eux, auraient largement raffermi la sécurité physique de leurs installations. Les ventes de matériels de sécurité – caméra, détecteurs de métaux, etc. – seraient au beau fixe. [ToI] Bluffées par le niveau de sophistication des attaques de Mumbai, les entreprises du secteur marchand demandent de l’aide pour sécuriser leurs installations. [IE] Reste que la menace semble généralisée : alors que les aéroports indiens ont été placés en alerte maximale, un coup de fil anonyme vient de menacer d’attentats à Bangalore. [TH]
– Les SEZ, ces zones à fiscalité réduite continuent d’être l’objet de débats en Inde. De nombreuses entreprises IT s’y sont implantées pour profiter de niveaux d’imposition réduits. Mais pas encore assez. Ainsi, les administrateurs des SEZ militent-ils actuellement pour que l’imposition sur les revenus des sociétés implantées en SEZ ne soit plus calculé que sur le CA généré dans les SEZ, un CA à dissocier donc de celui généré par les autres implantations éventuelles. [BS] L’Inde compte 531 SEZ pour environ 20 Md€ d’exportations attendus pour l’exercice fiscal 2008-2009. Mais la crise économique mondiale contribuerait au ralentissement de certains projets de nouvelles SEZ. [BS] Quoique. Au Tamil Nadu (Chennai), de nouvelles SEZ devraient attirer jusqu’à 39 M€ d’investissements. [BS] Les parcs technologiques de Madurai et Tiruchi, situés en SEZ, seraient déjà pleinement réservés. [TH] Mais au Kerala, les entreprises du GTech, installées en Technopark, veulent obtenir du gouvernement une réduction de leurs loyers ; ils seraient 15 % plus chers qu’à Bangalore ou Chennai. [BS]
– L’Inde s’apprête à réviser sa législation, datant de 2000, afin de pénaliser la cybercriminalité. Jusqu’à la pédopornographie sur Internet. [ET] L’Inde devrait adopter la même ligne que l’Union Européenne.
– L’Inde aussi se met à l’heure des campagnes électorales sur Internet. [IBN] Il faut dire que, même si elle souffre notamment d’infrastructures défiantes pour fournir largement des accès à Internet à haut débit, l’Inde se place au quatrième rang des nations mondiales en nombre d’internautes. [ITE] Le nombre d’adresses IP utilisées en Inde aurait progressé de 23 % à 2,6 millions, au troisième trimestre 2008. [HBL] Et pour aider la croissance, l’opérateur public BSNL propose un ordinateur pour 62 $ en plus d’un abonnement à Internet. [ITE]
– Une belle opportunité en vue pour les SSII : l’Etat de l’Haryana veut informatiser la gestion de sa fiscalité. Un projet à plus de 600 MRs. [FE] Autre opportunité en vue : l’informatisation des industriels de l’énergie, programmé pour l’horizon 2012. [BS] Et il faut ajouter à cela les projets des banques chinoises de multiplication des distributeurs automatiques de billets. [ITE]
– Le retournement de conjoncture ne fait pas que des malheureux. Alors que ingénieurs tous frais émoulus des instituts indiens de technologie (IIT) commenceraient à peiner à trouver place au sein des grandes SSII locales, les startups en profiter pour recruter à bon compte. [BS] Au Punjab, les licenciements ont néanmoins commencé. [FE] Dans l’IIT d’Hyderabad, les cours de .Net, SharePoint, Oracle et SQL Server commencent à voir baisser leurs effectifs. [HBL]
– L’inflation continue son reflux, à un peu plus de 8 % sur un an. [NewsX] Mais la croissance aussi ralentit, à 7,6 % au second trimestre de l’exercice fiscal en cours. [ToI]
– La situation reste mauvaise sur le front de l’électricité. L’état du Tamil Nadu (Chennai) limite ainsi à 20h l’approvisionnement par le réseau des industries. Et a réduit de 40 % leur autorisation de consommation. [FE] La situation n’est guère meilleure du côté d’Hyderabad. [TH] Ou encore au Karnataka (Bangalore) où il faut compter avec 2h de coupure par jour, en ville, et jusqu’à 12h dans les villages. [ITE]
– La portabilité du numéro fait à son tour, après la 3G, les frais des tensions entre le régulateur indien et le ministère local des télécommunications. Tous deux ne cachent plus leur désaccord sur la procédure à mettre en place. [HBL] Reste que, en 2010, l’Inde devrait compter 500 millions d’utilisateurs du téléphone mobile, contre 325 millions aujourd’hui. [HBL] Pour un chiffre d’affaires de 54 Md$ en 2012. [HBL] Les enchères pour les licences 3G doivent commencer en décembre ; les opérateurs publics MTNL et BSNL devraient pouvoir ouvrir leurs services dès mars 2009. [NewsX] Pour WiMax, le processus devrait s’achever en janvier. [HBL]
L'installation et l'utilisation d'Internet
Cette semaine aura été marquée par des problèmes avec Internet : avec la fête nationale du 15 août, d’après mon fournisseur d’accès principal (MTNL), les lignes ont eu de nombreux soucis. En tout et pour tout, cette semaine j’aurai eu 3 coupures d’internet liés d’abord à la fête nationale, puis à un problème serveur et enfin à une réinstallation électrique du quartier. Pour moi, seule la « réinstallation électrique » est une excuse plausible, quand on voit a l’installation locales qui ressemble plus a 10 fils de pèche mélangés, on comprend plus l’impact que cela peut avoir sur la qualité de nos réseaux.
Heureusement, à force de subir ces problèmes, et comme deux connections ne sont jamais suffisantes (merci Airtel), ma troisième connexion est le GPRS installé sur mon téléphone portable. C’est une de mes grandes découvertes car avec des opérateurs comme Airtel ou Vodafone, l’installation est gratuite et illimitée; avec une vitesse de 25 kb/s finalement on arrive à s’en sortir. Ce week-end, j’ai donc décidé de réinstaller un serveur comme il se doit qui distribue Internet aux ordinateurs des programmeurs et d’y installer la connexion avec mon telephone portable… C’est un peu archaïque mais ça marche et ça dépanne.
A titre de nouveauté, le Public Wifi arrive en Inde. Des sociétés comme O-Zone proposent à des Hôtels, centre commerciaux, cafés, etc… de prendre en charge l’installation d’Internet et de hotspots Wifi. L’utilisateurs peut payer en ligne le temps de communication nécessaire ou via des plates-formes (hotels, etc..) Distribution des gains à 70-30 ou 60-40 entre les deux partenaires (plus grosse parts pour le fournisseur, bien sûr). Je suis convaincu que ces solutions ont de l’avenir; si des professionnels sont enfin prêt a prendre en charges le fonctionnement d’Internet, j’en connais beaucoup qui ne manqueront pas des les contacter.
Après les attentats de Bangalore : sécurité ou confort ?
L’Université de Pune, qui avait commencé à accepter les inscriptions en ligne il y a deux ans, a dû reporter l’échéance du processus la semaine dernière. Cette prorogation a été décidée afin de donner une chance à de nombreux étudiants privés d’accès à Internet. Cette privation a une raison simple : les cybercafés de la ville étaient tous fermés. Leurs propriétaires ont entamé une grève afin de protester contre de nouvelles et sévères restrictions les concernant, imposées par la police locale.
Ces mesures trouvent leur origine dans les attentats qui ont frappé Bangalore et Ahmedabad au mois de juillet : l’enquête de police a conduit à un courriel envoyé via le réseau WiFi d’un citoyen américain installé à Navi Mumbai. D’autres courriels identiques auraient été envoyés depuis des cybercafés, dans d’autres villes du pays. Du coup, de nouvelles règles ont été introduites pour les cybercafés. En fait, de nombreuses règles relatives l’identification des clients des cybercafés existent déjà. Mais elles sont appliquées avec laxisme. Les récents attentats ont juste permis au ministère de l’Intérieur indien de se réveiller.
Vite lu dans la presse indienne du 31 juillet
– Mauvais temps pour les patrons de cybercafés. Dans Pune Newsline, j’apprends que tous les cybercafés ouverts sans licence délivrée par la police devront être fermés. C’est valable pour tout l’état du Maharastra et c’est bien sûr lié aux récents attentats de Bangalore et Ahmedabad. Las, ces autorisations ne concernent pas que des questions de sécurité informatique. Elles touchent aussi à la sécurité sanitaire, notamment pour la vente de boissons. Restent certains cybercafés iraient déjà au-delà des exigences des autorités en photographiant leurs clients et en notant les références d’une pièce d’identité.
– Selon The Indian Express, la police indienne considère comme très probable que l’ordinateur de Keith Haywood, cet américain dont la connexion à Internet a été détournée pour envoyer le mail de revendication des attentats de samedi à Ahmedabad, ait été infecté par un cheval de Troie : les terroristes auraient alors pu prendre le contrôle de l’ordinateur portable afin d’expédier leur courriel en toute impunité. Reste à savoir pourquoi Haywood a été choisi. Celui-ci a d’ailleurs précisé à la police avoir laissé un technicien, envoyé par son FAI, bidouiller sa connexion WiFi plus de 20 fois. Ce technicien aurait connaissance de son mot de passe et lui aurait clairement indiqué de ne pas le changer.
– Dans Mint, Nirai Seth revient sur l’intérêt croissant des SSII indiennes pour l’Europe continentale : « sur le campus d’Infosys, un groupe d’ingénieurs vient d’apprendre récemment les bases de l’étiquette française : toujours se lever lorsqu’une femme entre dans la pièce ; ne pas poser ses coudes sur la table ; et, plus important, ne pas parler affaires pendant le repas. » Vu de Bangalore, les législations européennes seraient un frein à l’externalisation vers l’Inde : « Ils sont un peu plus rigides [qu’aux Etats-Unis] », explique Ayan Mukeherji, directeur exécutif de Wipro pour l’Europe, tout ajoutant qu’il pense que les européens « vont développer plus de confiance à notre égard avec le temps. » Et Nirai Seth de s’attarder sur les procédures de formation culturelle mises en place chez TCS. Procédure sur lesquelles j’aurai l’occasion de revenir plus tard, dans LeMagIT.
Internet, un autre paradoxe indien
Souvenez-vous : lorsque je suis arrivé à Mumbai, j’ai relevé l’importance d’Internet pour une certaine frange d’indiens ; tout en notant à quel point il ne reste qu’un rêve pour beaucoup. Et je reste surpris par le nombre de publicités pour des services en ligne que je peux voir le long des rues.
Mais ce qui me surprend le plus, c’est la qualité de service discutable, pour les particuliers ou les TPE/PME, dont m’ont fait part les personnes avec lesquelles j’ai pu discuter.
Le haut débit, ici, c’est majoritairement 512 kbps. Quand tout va bien, on passe à 2 Mbps. Le top, c’est 8 Mbps mais cela me semble rester marginal. Je ne vous raconte même pas la tête de salariés d’une SSII indienne quand je leur ai parlé d’ADSL à 24 Mbps et de fibre optique à 50 voire 100 Mbps symétrique (mais j’ai précisé que la France n’en est qu’à ses débuts à la matière et que le territoire, pourtant petit, est loin d’être également doté en matière de haut débit).
Le problème en Inde, c’est aussi la fiabilité de l’accès. D’après les multiples témoignages que j’ai pu recueillir, les pannes ne sont pas rares. Lors d’une entrevue, Romain Dupuis, un français installé à Delhi m’a fait part de sa méthode pour être sûr que l’intervention du technicien soit efficace : « je ferme la porte derrière lui ; je lui offre à boire. Après 30 minutes à s’ennuyer ferme, il se décide à appeler ses collègues et à vraiment travailler pour rétablir la connexion. Dans les dix minutes, ça remarche. »
Dans ses bureaux, Romain, qui a monté son entreprise de design et de développement Web en Inde, s’appuie sur deux abonnements à Internet différents, par sécurité. Et ce n’est pas un cas isolé.
Vincent Spehner, un autre « expat' », installé à Pune, m’a quant à lui fait part des ruptures de connexion provoquées par les pluies de mousson. Avec parfois plusieurs heures voire une journée de chômage technique.
Mais cela n’empêche pas les publicités pour les abonnements mais aussi les services en ligne de fleurir allègrement le long des rues. Ici, le site de réseau social à la mode, ce serait Orkut. Et malgré un nombre d’abonnés à Internet encore limité, on s’inquiète déjà des utilisations malveillantes de ce type de service.
Vite lu dans le presse indienne du 30 juillet (suite)
– La portabilité du numéro pourrait entrer en vigueur à l’été 2009 sur le marché de la téléphonie mobile indien, selon The Economic Times, au moins dans les métropoles. Le calendrier précis devrait annoncer dans les jours prochains. Selon un sondage cité par le quotidien économique, 25 à 50 % ( !) des abonnés indiens au téléphone mobile seraient mécontents de leur opérateur.
– Selon Hindustan Times, la déclaration de l’impôt sur le revenu par Internet est encore loin du succès populaire, à New Delhi, avec seulement 1,5 % de télédéclarants, soit 10 500 déclarations l’an passé. La faute en reviendrait à la difficulté d’accéder à Internet, à des « esprits rigides » ( !), et à la difficulté d’établir soi-même son impôt sur le revenu. Cette année, l’administration espère 20 000 télédéclarations.
– Toujours selon The Hindustan Times, la cybercriminalité a progressé de 100 % par an à Delhi, depuis 2004. La police locale dispose d’une cellule spécialisée dans ces affaires. Elle s’apprête à recruter et à former une centaine de personnes pour renforcer ses équipes.
– Tata Communications vient de lancer son offre de téléprésence auprès des professionnels, en partenariat avec Cisco. Des centres publics de téléprésence ont commencé à être déployés dans les hôtels Taj Hotel de Mumbai et Bangalore, notamment. Plusieurs autres devraient être équipés d’ici à septembre 2008, à Hyderabad, Gurgaon, Boston, Londres ou encore New York. Le tarif ? De 12 000 à 14 000 Rs de l’heure, soit entre deux et trois cents euros.
– 3 millions d’emplois. C’est ce que devraient créer les SSII indiennes d’ici 2011, dans le seul état du Tamil Nadu (Chennai), avec 800 000 emplois directs et 2,2 millions d’emplois indirects. Pour tenir cette perspective, l’état devra faire l’objet d’investissements dans les écoles et dans l’accès à Internet résidentiel à haut débit, le tout pour un montant de 2,5 MdRs.
– Dans Business Line, Pratik Kumar, directeur des ressources humaines de Wipro, affirme que les salaires, dans l’industrie IT indienne, ne devraient augmenter que de 8 à 9 % cette année, contre 12 à 14 % l’an passé. Et de préciser qu’il entend faire progresser le taux d’utilisation de ses troupes (90 000 personnes) au-delà des 78,5 % actuels, sans préciser d’objectif chiffré.
Vite lu dans la presse indienne du 29 juillet
– La nouvelle vague de terrorisme, commencée vendredi dernier à Bangalore, continue de faire les gros titres. Dans Times of India, on apprend que le niveau de planification des attentats de vendredi et samedi relève d’une progression inquiétante. Les bombes auraient été chargées dans des voitures à Vadodara, voitures volées à Navi Mumbai. A Chennai, un complot aurait été déjoué pour faire sauter une route suspendue. La police s’inquiète de l’absence de contrôle pour la vente du nitrate d’ammoniaque, utilisé pour la fabrication des bombes. Le terrorisme serait au moins partiellement financé par la fausse monnaie indienne en circulation.
– Pour lutter contre le terrorisme, l’état du Karnataka (Bangalore) veut connaître ses citoyens. Pour cela, il s’apprête à fournir à tous (ou presque) une carte d’identité individuelle… dans les plus grandes villes.
– Internet, à haut débit, compte 4,38 millions d’abonnés. Rapporté à la population du pays, c’est peu. Fin mai, ce chiffre était de 4,15 millions. Par haut débit, le régulateur local entend 256 kbps ou plus. Principal frein : un coût élevé, de l’ordre de 500 Rs par mois. Et Times of India de souligner que le voisin chinois compte pour sa part quelques 253 millions d’internautes.
– Selon l’Economic Times, les ventes de PC en Inde ne sont pas à la fête. L’inflation, tant générale que spécifique aux prix des ordinateurs personnels, serait la principale cause de cette situation. Pour la période 2007/2008, les ventes n’ont progressé en volume que de 1 % à 5,5 millions d’unités.
– Patni Computer Systems vient d’ouvrir un centre d’externalisation de processus métier écologiquement correct à New Delhi. Conçu pour accueillir quelques 3 500 personnes, ce nouveau centre a coûté quelques 1,75 MdRs et devrait permettre une économie d’énergie de l’ordre de 45 %.
– Le marché intérieur indien reste une mine d’or inexploitée pour les services informatiques. Selon The Economic Times, les SSII de petite et moyenne taille qui s’en sortent le mieux en bourse sont celles qui jouent à plein la carte du marché domestique. Et de citer Allied Digital Services, MIC Electronics, ou encore Redington India.
– L’Inde s’inquiète de la conservation des contenus d’Internet. Une commission vient d’être constituée pour plancher sur le sujet. Elle rendra un rapport préliminaire d’ici trois mois et ses conclusions, d’ici six mois.
– Mphasis, filiale d’EDS, se porte bien. La SSII a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 7,422 MdRs au premier trimestre, clos le 30 juin dernier, en progression de 39,6 % sur un an. Le bénéfice net pour la période atteint 790 MRs, soit 54 % de mieux qu’un an plus tôt.
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