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Posts Tagged ‘Microsoft’

Microsoft dans le collimateur du fisc indien

Selon L’Economic Times of India, l’administration fiscale indienne vient de demander à Microsoft des précisions sur le chiffre d’affaires généré par ses activités dans le sous-continent durant l’exercice fiscal 2005-2006. Le fisc indien s’intéresserait tout particulièrement à la valeur générée par la contribution des équipes indiennes de R&D de l’éditeur au développement de ses logiciels. …

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Microsoft milite pour un immigration choisie plus grande

Selon l’Economic Times of India, Microsoft milite pour une évolution des règles d’immigration qualifiée outre-Atlantique. L’éditeur voudrait ainsi que les Etats-Unis accordent 20 000 visas de travail H-1B par an aux étrangers qualifiés dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. En outre, Microsoft souhaiterait que le congrès relève de 20 000 le …

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IBM, Microsoft et Qualcomm misent sur les start-ups indiennes

L’Inde a déjà produit de nombreux cerveaux ayant joué un rôle important dans l’informatique. Le chipset graphique GeForce 9400M de Nvidia est ainsi né dans les centres de R&D du fondeur à Bangalore; le Xeon Dunnington était le premier processeur d’Intel entièrement conçu en Inde. Ce ne sont que quelques exemples. Les grands acteurs américains …

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Microsoft défend les travailleurs migrants

Le géant de Redmond monte au créneau. Alors que le bras de fer entre administration américaine et SSII indiennes, autour des visas de travail H1-B, se poursuit désormais depuis plusieurs années, Microsoft vient d’affirmer son soutien à cette immigration. Pour Brad Smith, vice président exécutif de l’éditeur en charge des questions légales, «les personnes que nous employons avec le statut H1-B – formées dans quelques unes des meilleures universités des Etats-Unis et du monde – sont cruciales pour nos activités », et cela même si «la grande majorité de nos effectifs aux Etats-Unis est composée d’américains ». Selon lui, le taux de chômage dans l’industrie IT n’est que de 4 % outre-Atlantique et «notre économie est avide de travailleurs dotés d’une solide formation, et en particulier de diplômés en sciences, ingénierie et mathématiques ».

L’Inde vers un blocage du Web à la mode chinoise ?

Une publicité Microsoft, dans les rues de Mumbai.

Rien ne va plus entre Delhi et les grands du Web que sont notamment Facebook et Google. Le gouvernement indien vient en effet d’engager une procédure judiciaire à l’encontre de 21 services en ligne de réseau social, sur la base d’un rapport du ministère des communications et des technologies de l’information les accusant de diffuser des contenus susceptibles de porter préjudice à l’intégration nationale, «en suscitant l’hostilité entre groupes sur la base de la religion, de la race, du lieu de naissance, du langage» ainsi que des «actions préjudiciables au maintient de l’harmonie.» Sont notamment cités dans la plainte Facebook, Google, Microsoft, et Yahoo, indique le Times of India. Une audition est programmée pour le 13 mars prochain.

Plus tôt, dans la semaine, la Haute Cour de Delhi a menacé Facebook India et Google India de blocage : «comme la Chine, nous bloquerons tous les sites de la sorte,» a-t-elle indiqué pour obtenir d’eux la mise en place d’un mécanisme de détection et de filtrage des contenus «choquants et répréhensibles.» Pour sa défense, Google India a affirmé que les contenus «obscènes, répréhensibles et diffamatoire» ne peuvent pas être «filtrés» ni «surveillés», ne serait-ce que pour des raisons d’échelle. Mais ce sont globalement tous les services permettant à des internautes de publier des contenus sans modération à priori qui sont visés : fin décembre, de telles exigences avaient déjà été formulées, concernant cette fois-ci également Yahoo, et Microsoft.

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Offshore : l’Inde n’est peut-être plus la destination de choix qu’elle fut

Selon Microsoft, l’Inde n’est plus la destination offshore de référence pour les multinationales des technologies de l’information. C’est ce qu’a affirmé le président de la filiale locale de l’éditeur en réponse à des journalistes qui l’interrogeaient sur l’éventualité de l’ouverture d’un centre de recherche et développement dans l’état du Bengale Occidental.

«Cela n’a plus vraiment d’intérêt. Pour les multinationales [des technologies de l’information], l’Inde n’est pas la destination [offshore] de référence. Nous avons beaucoup de problèmes avec nos activités ici » expliquait ainsi Bhaskar Pramanik, président de Microsoft India, ce jeudi 8 décembre, à nos confrères de l’agence de presse locale PTI. Ceux-ci cherchaient à savoir si Microsoft envisageait d’ouvrir un centre de recherche et développement dans l’état du Bengale Occidental, en marge de la conférence Infocom 2011, qui se déroule actuellement à Calcutta. Et Bhaskar Pramanik de préciser être «prudent quant à tout nouvel investissement dans la fédération indienne. […] Je pense que nous regardons partout dans le monde. Les possibilité sont nombreuses.» Refusant de préciser les problèmes auxquels Microsoft est confronté en Inde, il a préféré renvoyer au Nasscom.

Unique ID : la carte d’identité à tout faire qui attire toutes les convoitises

Le projet Unique ID est l’un plus importants projets gouvernementaux indiens du moment. D’une part, parce qu’il marque un véritable tournant dans la manière dont l’Inde va gérer l’identification de ses citoyens. De fait, il s’agit d’associer chaque citoyen indien à un numéro d’identification unique – ce qui peut rappeler le numéro de sécurité sociale français. Surtout, ce numéro d’identification a vocation à permettre l’accès à tout type de service, public ou privé : en clair, il n’est pas question d’avoir, d’un côté, un numéro de sécurité sociale et, de l’autre, un numéro de permis de conduire. Bref, du tout-en-un qui, outre épargner aux indiens certaines lourdeurs administratives, doit en plus permettre d’élargir l’identification des citoyens indiens à des populations toujours susceptibles, aujourd’hui, de n’être pas identifiées, notamment dans les zones rurales. On l’avait notamment vu après les attentats de Bangalore, en juillet 2008 (en même temps, comme le relève la presse indienne, seuls 56 pays dans le monde proposent des cartes d’identité nationale). Un tout-en-un qui doit également contenir des informations de filiation ainsi que des données biométriques. Nadan Nilekani, fondateur d’Infosys débauché pour conduire le projet, ne cachait pas, déjà en 2007, son enthousiasme pour le projet. Approuvé à l’automne 2008 (mais le concept remonte à 2003), le projet d’Unique ID doit porter ses premiers fruits en 2010. D’ici à mi-2014, il devrait concerner 600 millions d’indiens. A New Delhi, il faudra attendre 2012.

Pour l’heure, la presse indienne n’évoque que relativement peu les questions associées à un tel projet relatives à la vie privée ou encore à l’inviolabilité des cartes à puces associées au projet – des cartes à puce basées sur le standard indien Scosta. Une autorité ad hoc, l’UID Authority, devra veiller à ces questions. Mais peut-être est-il encore trop tôt pour déjà les évoquer. En fait, le projet Unique ID a même été l’une des propositions phare du parti qui a remporté les dernières législatives indiennes.

Bien sûr, les SSII indiennes sont sur les rangs, mais le projet soulève un enthousiasme qui dépasse les frontières du sous-continent. En juillet dernier, Bill Gates a qualifié le projet de « remarquable initiative », exprimant au passage la volonté de Microsoft d’y être associé. De passage en Inde la semaine dernière, Carol Bartz, nouveau PDG de Yahoo, a également manifesté son intérêt pour le projet, soulignant la capacité de son entreprise à traiter de larges volumes de données en quotidien. Cognizant et IBM voudraient également leur part du gâteau. Et l’industrie IT israélienne s’est fendue, en juillet, de l’envoi d’une délégation sur place pour mieux vendre ses services au gouvernement indien dans le cadre de ce projet. Il faut dire que le gâteau est alléchant : le projet Unique ID devrait globalement couter 22 Md€.

Vie des entreprises

– Selon une source citée par The Economic Times of India, TCS se préparerait à rappeler, en Inde, 20 % de ses effectifs dépêchés sur site, aux Etats-Unis. [ET] Un porte-parole de la SSII nie l’affirmation mais rappelle que, positionner un maximum de ressources humaines en Inde est autant dans l’intérêt de TCS que dans celui de ses clients. TCS a par ailleurs signé un contrat de 100 M$ avec le revendeur télécoms britannique 4U. [ET] Sony cherche à externaliser la gestion de son SI. C’est un contrat évalué entre 60 et 100 M$, pour 3 à 5 ans. TCS serait bien placé pour l’emporter. [ET]

– Mauvais temps pour les expatriés indiens. Selon The Hindustan Times, les salariés indiens de Microsoft titulaires de visas H1-B pourraient être parmi les premiers concernés par la vague de suppression de postes annoncée. [HT]

– Mais les salariés indiens de Boieng peuvent se réjouir : ils devraient échapper à la charrette. [ToI]

– Pas congé, chez Accenture, en Inde, jusqu’au 31 mars. [HBL] La SSII entendrait ainsi pouvoir facturer à ses clients des heures supplémentaires et préserver la part variable de la rémunération de ses collaborateurs.

– 18 à 24 mois. C’est, selon Wipro, le temps qu’il devrait falloir attendre avant de voir le retour des « gros » contrats d’externalisation, des contrats qui porteront sur le déploiement de nouveaux produits mais aussi… sur la gestion de l’intégration après des opérations de fusion/acquisition. [ET]

Nokia renforce son tropisme indien. Le constructeur finlandais dispose déjà d’un centre de développement à Chennai ; il vient de nouer un partenariat avec HCL pour la création d’une co-entreprise qui sera dédiée à la commercialisation de produits et services mobiles dans le sous-continent. [ITE]

– Un second campus pour Infosys à Kolkata (Calcutta). La SSII vient de se voir octroyer 100 acres pour étendre son implantation locale. [BS] Parallèlement, elle vient de se voir attribuer la sous-traitance des activités récurrentes du service des impôts sur le revenu, pour 2,5 MdRs, pour 5 ans. [LM] Mais la SSII aurait néanmoins déjà réduit ses effectifs présents sur le territoire des Etats-Unis afin de réduire ses coûts, et poursuivra sa politique de chasse aux salariés les moins performants. [DNA] La part variable des salaires pourrait, quant à elle, souffrir du recul de l’activité outre-Atlantique. [BS]

IBM vient de remporter un contrat de près de 20 $ – sur 8 ans – avec l’opérateur Idea Cellular pour l’intégration de son SI entre deux cercles du Karnataka et du Punjab. [HBL]

Reliance Communications ouvre ses services GSM. [NewsX] Dans le cercle d’Orissa, il proposera une offre commerciale associant ses réseaux CDMA et GSM. [BS]

– Autour de Kolkata (Calcutta), l’opérateur public BSNL prévoit d’ouvrir, courant février, des services de téléconférence. [HT]

– Cela n’aura pas mis longtemps. Mphasis, qui a perdu son PDG il y a peu, vient d’en nommer un nouveau, Balu Ganesh Ayyar, ancien vice-président de HP en charge des services hébergés pour la région Asie-Pacifique. [HBL]

Vie des entreprises

– Logica vient de décider d’étendre sa présence indienne. La SSII s’apprête à ouvrir un nouveau centre de service à Chennai (anciennement Madras), dédié au BPO, à l’administration d’infrastructures et aux services applicatifs. Ce centre sera capable d’accueillir 1500 personnes. En tout, Logica prévoit d’employer 8000 personnes en Inde d’ici fin 2009.

Satyam vient de nouer un partenariat avec Oracle pour le développement d’applications médicales. Ce partenariat prévoit notamment la commercialisation du logiciel Clinical xPress de Satyam à l’abonnement pour les mondes de la pharmacie, des biotechnologies et de la recherche. Satyam commercialisera en outre les applications Oracle Remote Data Capture, Oracle Adverse Event Reporting System, Oracle Thesaurus Management System et Oracle Life Science Data Hub.

Wipro n’est pas oublié par Oracle. La SSII indienne vient de conclure un partenariat avec l’éditeur américain pour le développement d’un nouveau pack d’intégration de processus pour opérateurs télécoms. [TMN]

IBM poursuit son offensive sur le cloud computing en ouvrant quatre nouveaux centres de recherche et de développement dédiés au nuage et au service des universités et services publics qui souhaiteraient tester des services et applications en ligne sur ce type d’architecture. Big Blue possède désormais 13 centres dans le monde et multiplie les annonces d’ouvertures, de partenariats et services dédiés au cloud computing (voir à ce sujet notre article consacré à la stratégie d’IBM dans le cadre du dossier Cloud Computing publié il y a quelques semaines).
Quatre pays sont concernés par l’annonce du jour. L’Inde, avec un centre à Bangalore ; le Vietnam, à Hanoi ; la Corée du Sud, à Seoul ; et le Brésil, avec un centre à Sao Paulo.

Microsoft est aux prises avec le fisc indien. Celui-ci lui réclame quelque 2,56 MdRs pour l’exercice 2006-2007. Le géant de Redmond est tout simplement accusé d’évasion fiscale : l’administration indienne estime que son implantation de Gurgaon, dans la banlieue de New Delhi, ne travaillait pas effectivement pour Singapour mais commercialisait ses produits et services en Inde. [NewsX]

Infosys croît à la croissance des services d’administration d’infrastructure. Selon la SSII, les entreprises veulent se concentrer sur leur cœur de métier et déléguer. Du coup, elle voit bien son chiffre d’affaires sur le secteur progresser de 25 % cette année. L’an passé, il était de 1,3 MdRs.  [ET]

– La branche BPO de HCL en a fini avec la croissance organique. Ce n’est pas complètement nouveau, mais cette stratégie de croissance externe est réaffirmée avec force. [DNA]

– Qui réussira à manger l’unité de conception de Flextronics en Inde ? TCS et Tech Mahindra seraient sur les rangs. Et sur les dents. [ET]

– Pourquoi ignorer le marché domestique ? C’est probablement la réflexion que se sont faits les cadres de Wipro qui ont passé près de deux heures à négocier avec la banque indienne SBI. L’objectif ? Décrocher une part du gâteau de 30 MdRs de dépenses IT prévues par SBI pour deux années à venir. Alléchant ? [BS]

– La co-optation marche aussi pour les clients. Oracle propose ainsi jusqu’à 50 000 $  de commission pour toute personne qui lui amène un nouveau client (5 % du contrat). [HBL]